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Comprendre l’assurance décès

Lorsqu’un décès survient, la famille du défunt peut vite se trouver dans des impasses financières. Selon l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), une personne sur cinq décède avant l’âge de 65 ans. Un chiffre alarmant qui pousse de plus en plus de personnes à souscrire une assurance décès. Cette couverture, assimilée à l’assurance prévoyance, est capable de protéger les proches d’une famille financièrement grâce à une rente ou un capital. Que faut-il savoir sur l’assurance décès ?

Le contrat d’assurance décès

L’assurance décès est un contrat d’assurance traitant de prévoyance. Elle permet aux proches de l’assuré d’être financièrement protégés en cas de décès, ce via le versement d’un capital ou d’une rente. L’objectif de cette couverture est d’offrir une protection familiale en cas d’évènement grave. C’est une disposition indispensable pour mettre ses proches à l’abri, notamment en cas de décès ou de perte d’autonomie. L’assuré est libre de choisir le ou la bénéficiaire de l’assurance, mais également le montant qui sera versé. La somme perçue peut servir à couvrir les frais d’obsèques, par exemple, ou peut être utile pour les enfants qui poursuivent leurs études. En tout, trois personnes sont concernées par ce contrat d’assurance : le souscripteur, l’assureur et l’ayant droit.

L’assurance décès et le crédit

Même si elle n’est pas obligatoire, la souscription de l’assurance décès est bien souvent imposée à l’emprunteur par l’organisme prêteur, on l’appelle dans ce cadre là, l’assurance emprunteur. En cas d’incapacité de travail, d’invalidité, de perte d’autonomie ou de décès, l’assureur prendra en charge totalement ou partiellement le remboursement des échéances. Si le prêt et l’assurance ont été conclus par une seule personne, le capital restant dû est alors remboursé intégralement par l’assureur à l’organisme prêteur.

À l’inverse, si le prêt a été conclu par plusieurs personnes, trois cas sont possibles : un seul emprunteur est assuré à 100%, chaque personne est assurée à 100% et les emprunteurs se partagent le risque. Lorsqu’un seul emprunteur est totalement assuré, l’organisme prêteur rembourse intégralement le capital restant dû. Il en est de même si chaque emprunteur est assuré à 100%. En revanche, si le risque est partagé entre les emprunteurs, le capital restant dû n’est remboursé que dans la proportion de la part assurée.

Les deux types d’assurance décès

Il est bon à savoir que l’assurance décès se décline sous deux types : l’assurance vie entière et l’assurance temporaire décès. Si elle est souscrite à vie, cette couverture entrera en jeu dès la date de décès du souscripteur. Par contre, si l’assurance est souscrire de manière temporaire, c’est-à-dire limitée, le bénéficiaire pourra recevoir une rente ou un capital. Seulement, si le contrat prend fin avant le décès de l’assuré, l’assureur conservera alors les primes. C’est ce qu’on appelle l’assurance à fonds perdus.

Les garanties complémentaires de l’assurance décès

Hormis la garantie décès, l’assurance décès peut également proposer d’autres garanties dites complémentaires, comme :

La garantie invalidité

Cette garantie permet à l’assuré de percevoir un capital ou une rente en cas d’invalidité définie dans le contrat d’assurance. Pendant cette période, le souscripteur est exonéré du paiement des cotisations relatives au contrat tout en bénéficiant du maintien des garanties.

La garantie incapacité de travail

Cette garantie permet à l’assuré de bénéficier d’une indemnité journalière en cas d’arrêt de travail prolongé. Évidemment, durant cette période, le souscripteur est exonéré du paiement des cotisations relatives au contrat tout en conservant les garanties.

La garantie perte d’emploi

Cette garantie concerne essentiellement les prêts et les crédits. En cas de perte d’emploi, les échéances du prêt sont prises en charge totalement ou partiellement pendant la durée fixée par le contrat.

La garantie décès par accident

Cette garantie permet au(x) bénéficiaire(s) de percevoir un capital doublé ou triplé en cas de décès causé par un accident.

Les exclusions de l’assurance décès

Le contrat d’assurance décès se caractérise par quelques exclusions. Il ne couvre pas le suicide au cours de la première ou de la seconde année du contrat. Il ne prend en charge ni le meurtre de l’assuré par l’ayant droit ni le non-paiement de la prime. Si le souscripteur ment délibérément sur son état de santé lors de la souscription de cette assurance, celle-ci ne le couvrira pas.

Même chose pour les circonstances du décès liées au temps de guerre et à la participation à des actes de violence, et la conduite irresponsable et sans permis à bord d’un véhicule. Certains sports sont également exclus de l’assurance décès, comme les sports aériens, les spots de vitesse, les sports en eaux profondes et les autres sports dits dangereux.

Quand souscrire l’assurance décès ?

L’idée de vieillir ou d’imaginer la vie après la mort a tendance à effrayer les Français. C’est pour cela qu’ils hésitent avant de souscrire une assurance décès. Or, c’est une assurance qui s’avère être utile dans plusieurs cas, notamment lors d’un prêt immobilier, lors d’un prêt à la consommation et lors d’un prêt dont le montant est conséquent. Il est à souligner que contrairement à l’assurance vie, l’assurance décès n’est pas un placement financier.

L’assurance vie permet de récupérer une somme avec intérêts après le placement de celui-ci. Elle permet aussi au souscripteur de retirer à tout moment la somme placée ou une partie de celle-ci. Ce que l’assurance décès ne permet pas. Selon les assureurs, le mieux est de souscrire cette assurance le plus tôt possible, car souvent, après 65 ans, il n’est plus possible de le faire.

Le coût de l’assurance décès

De manière générale, le coût de l’assurance décès varie entre 2000 et 100 000 euros. En fait, tout dépend du type de contrat et des primes versées. Le prix est également calculé en fonction de l’âge du souscripteur et du capital garanti. Plus le souscripteur est vieux et plus le montant sera élevé pour le même capital. Par mois, l’assuré contribue entre 30 et 200 euros par mois. Un montant qui évolue dans le temps, soit lorsque le souscripteur vieillit.

Pour trouver le contrat d’assurance décès qui répond le mieux à vos besoins et à ceux de votre famille, il convient de comparer les différentes offres et de demander conseil à votre assureur. Enfin, il faut savoir que pour souscrire cette assurance, il est obligatoire de répondre à un questionnaire médical.

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