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L’assurance collaborative, un nouveau concept qui pourrait vous séduire

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L’économie collaborative séduit de plus en plus de monde. En Europe, nombreux sont ceux qui se tournent vers ce phénomène pour arrondir leurs fins de mois. Cette nouvelle pratique permet aux citoyens de donner du sens à leurs actions et à leur consommation. Il s’agit de proposer des services et biens collaboratifs aux citoyens, variant de la finance à l’éducation, en passant par la mobilité et l’hébergement. Comment les assurances sont-elles concernées par ce phénomène ?

Comprendre l’économie collaborative

Aussi appelée la « shareconomy », l’économie collaborative est un secteur de partage en plein essor, notamment en Europe. Elle repose sur l’échange et le partage de services, de biens, de temps et de connaissances entre particuliers.

Entre le covoiturage, la location entre particuliers, les services d’aide à la personne, le recyclage d’objets, le prêt de matériel entre voisins et les services d’aide à la personne, il y a aussi le financement entre particuliers via diverses plateformes. Autrement dit, il s’agit d’utiliser sans pour autant posséder.

Ce phénomène permet aux particuliers de reprendre le contrôle sur leurs consommations. La pollution est réduite, les liens sociaux se développent et les valeurs comme la confiance et le partage s’installent. Selon les études, il se trouve que c’est une pratique qui est en bonne voie de développement. Les particuliers s’y intéressent, car cela leur permet de réaliser des économies et de prendre conscience de l’impact écologique sur les surconsommations.

L’assurance collaborative, quelle importance ?

Avec l’avènement de ces nouveaux modes de consommation, les compagnies d’assurances se sont vues obligées de modifier leurs conditions d’assurances. La question qui survient lorsqu’on parle d’économie collaborative est : « lorsqu’il y a un accident de covoiturage, quelle assurance intervient ? Celle du propriétaire du véhicule, celle du locataire ou celle du conducteur ? »

Le plus souvent, les dommages causés par la « shareconomy » ne sont pas couverts par les contrats d’assurance classiques. C’est pour cela que les compagnies d’assurance mettent en place des formules d’assurances spécialement destinées aux adeptes de l’économie collaborative.

Les différents paliers de l’assurance collaborative

Les assureurs encouragent le mode d’achat en nombre, avec une participation relative des acteurs de l’assurance.

Ainsi, en cas de sinistre, le coût de la franchise est mutualisé. Par exemple, l’assurance d’un bien et de son utilisation change de la formule classique pour la formule d’usage ou la formule de fonction. L’objectif est d’alléger le coût des franchises pour les consommateurs. La prise de risques est minimisée et l’assuré peut changer de formule quand il le souhaite, selon les conditions de la compagnie d’assurance.

L’assurance collaborative se caractérise par trois paliers, soit les trois niveaux les plus tendances :

L’achat en groupe

L’achat en groupe prend effet lors de la conception du contrat d’assurance ou dans son mode de distribution. Par exemple, la mise en place d’un contrat de mutuelle santé pour animaux pour une race en particulier. Ce type d’assurance collaborative permet de négocier les prix d’un contrat d’assurance classique et de faire développer un produit ciblé pour une communauté spécifique, comme les étudiants, les sportifs, les diabétiques.

La micro-mutuelle

Loin de l’assurance collaborative traditionnelle, la micro-mutuelle vise les communautés de 100 personnes ayant des intérêts communs. Ces derniers versent une cotisation répartie en deux catégories : 80 % pour le fond de garantie commun connu comme le float couvrant les petits sinistres et 20 % pour les risques conséquents. Transparence, confiance et responsabilité.

L’autoassurance

L’autoassurance est aussi connue comme l’assurance sans intermédiaire. C’est un système qui couvre uniquement les petits risques. Seules quelques entreprises proposent ce type d’assurance.

Le principe est relativement simple : chaque assuré choisit le montant de la prime à verser selon un algorithme. La prime est définie aussi selon la valeur du bien et de la couverture choisie.

Le déploiement de l’assurance collaborative

En Europe, l’assurance collaborative est pleine phase de déploiement. Même si le développement des modèles alternatifs est limité juridiquement, l’économie collaborative continue à se frayer un chemin.

De nombreuses initiatives sont saluées, car elles participent à un système édifiant qui n’est pas toujours soutenu par les compagnies d’assurances, mais aspirent quand même à des projections futures, notamment en France.